Mon Rock en Seine !
Je tiens à m'excuser pour la qualité des photos. Mon portable est loin de faire des miracles.
Programme :
A peine arrivée au domaine, la première chose a été d'aller au merch pour acheter tout ce que je pouvais. Malheureusement,il n'avait que ce teeshirt. Le reste du merch devait, lui aussi être resté bloqué au Portugal.
Après Stereophonics, nous nous sommes déplacés vers la Scène de la Cascade (celle où jouait Jónsi). Beaucoup de monde était déjà présent pour Two Door Cinema Club, on s'est retrouvés trèèès loin. J'étais très déçue, frustrée & presque en colère. Pour moi c'était impossible de réussir à atteindre la barrière, ou ne serait-ce que le devant de la scène. Je n'arrêtais pas de répéter "si je ne suis pas devant, je pleurs & après j'assomme tout le monde". Alors, pendant tout le concert des TDCC, on a essayé de se faufiler pour se rapprocher le plus possible. Finalement, à la fin, quand les gens ont commencé à partir, on a réussi à gagner le deuxième rang ! Mais on guetté toujours pour une place devant. & là, Alléluia quelqu'un est parti, mon demi-frère en voyant ça, ni-une ni-deux, m'a attrapé en criant "Audrey, barrière !" & m'a jeté à l'emplacement. Je me suis retrouvée, à la barrière & dans un cri de joie & sous les regards étonnés des gens, j'ai crié un "j'y crois pas, je l'ai, je la tiens !".
Au bout de quelques minutes d'attente, une personne étant avec Jónsi est venu nous annoncé qu'une partie du matériel était resté bloquée au Portugal, que le concert se ferait donc en acoustique. Après ça, nous avons eu droit aux balances, avec Jónsi & tous ses musiciens.
Puis le concert commença. Dans un silence religieux, seule, la céleste voix de Jónsi a réuni, dans une sorte de communion, plus de 40 000 personnes. Un début, le sourire figé, avec Stars in Still Water. Quelques larmes sur Tornado, Des applaudissements, quelques cris sur Go Do ou encore Boy Lilikoi.
Le concert se fit dans un silence absolu, un envoûtement. C'est ça, une des plus grande force de Jónsi, cette façon de rentrer au plus profond de l'âme des gens.
Les dernières notes retentissent. Jónsi, dans un furtif "merci" s'en va. J'ai mis quelques minutes avant de reprendre mes esprits, puis je me suis retournée vers mon demi-frère en lui disant un "ça y est, c'est fini, il est parti". Des grosses larmes commencèrent à couler sur mes joues, puis j'éclata en sanglots. Un mouchoir me fut tendu, certaines personnes sont venues, pour savoir si j'allais bien, je me contentais de leur répondre un "oui, je suis juste tristement heureuse".